Deux des quatre prévenus poursuivis pour outrage à une personne dépositaire de l'autorité publique et rébellion commis en réunion, dimanche dernier à Capesterre Belle-Eau dormiront en prison ce soir. Les deux autres ont été condamné à des Travaux d'Intérêt Général. C'est la décision hier après-midi, du Tribunal Correctionnel de Basse-Terre où ils étaient présentés selon la procédure de comparution immédiate.
Peines d'Intérêt Général et prison ferme pour les 4 prévenus qui s'étaient dimanche dernier affrontés à des policiers du commissariat de Capesterre Belle-Eau.
Le plus jeune des 4, seulement âgé de 18 ans, a écopé de la peine la plus importante : 9 mois d'emprisonnement ferme avec mandat de dépôt à l'audience. Une peine répartie en deux temps. Pour cette affaire, il écope de 6 mois auxquels ont été ajouté les 3 mois d'un sursis mis à l'épreuve qui courait depuis le 19 mai 2015 devant le tribunal pour enfant et qui a été révoqué.
Le plus âgé, qui a 23 ans, écope, lui de 4 mois ferme, avec pour lui aussi, un mandat de dépôt à l'audience.
Les deux autres complices, âgés respectivement de 22 et 21 ans écopent, tous les deux, de la même peine : 140H de Travaux d'Intérêt Général qu'ils devront effectuer dans les 18 mois qui viennent.
Si ce n'est pas le cas, ils partiront en prison pour 4 mois.
Le tribunal correctionnel a suivi les réquisitions du Procureur de la République qui comme lui a manifestement estimé, selon ses propres termes, que les policiers méritaient le respect dû à leur rang.
(Pierre Emmanuel pour Guadeloupe Justice)
Affaire sordide au tribunal correctionnel de Basse-Terre. Celle de ce motard, roulant sans permis et sans assurance, qui en juillet dernier avait renversé mortellement un piéton à Capesterre Belle-Eau puis avait pris la fuite.Placé sous contrôle judiciaire, il a bafoué à plusieurs reprises celui ci et a dû être placé en détention provisoire.Jugé, il a écopé de 2 années ferme de prison.
N'est pas considéré comme motard un individu qui roule sur une moto non assurée et sans permis.Ce type d'inconscient fait très mal aux motards qui pour l'immense majorité sont des gens respectueux de la sécurité routière.
En juillet dernier, un homme circulant à moto a renversé un piéton puis a pris la fuite.
Avant, il a eu le temps d'extraire une des deux jambes de la victime restée bloquée dans la roue avant de l'engin et au lieu de lui prodiguer des soins ou d'appeler les secours s'est contenté de lui dire que des passants viendraient l'aider.
Cet individu a ensuite pris la fuite. La victime, elle, très sérieusement atteinte, est décédée des suites de ses blessures.
Interpellé quelques semaines après les faits, le conducteur qui avait pris le soin de faire disparaitre la moto s'est vu infliger un contrôle judiciaire et laissé libre.
Sauf qu'il a bafoué plusieurs de ses contrôles et lorsqu'il s'y rendait, il avait le culot de venir à moto alors qu'il ne disposait pas de permis.
Placé en garde à vue puis en détention provisoire, il a été, ensuite, traduit devant le Tribunal Correctionnel de Basse-Terre. Le Ministère Public a requis 6 années ferme de prison mais il n'a finalement écopé que de 2 ans. Il encourait une peine maximale de 10 ans.
(Pierre Emmanuel pour Guadeloupe Justice )
Un dossier des plus surprenants jugé vendredi soir, devant le Tribunal Correctionnel de Basse-Terre. L'histoire d'un bouillantais de 49 ans qui avait l'habitude de se rendre chez sa voisine de 74 ans pour discuter.
Le 3 mai dernier, il a été pris de pulsions sexuelles et l'a agressé. Il dort désormais en prison et a écopé de 2 années ferme d'emprisonnement.
Rosan C. , 49 ans avait pour habitude de se rendre chez sa voisine, âgée de 74 ans.Les deux personnes discutaient. Sauf que lorsque l'homme était sous l'emprise de l'alcool, il était méconnaissable; et cela lui arrivait souvent ! Il a eu à suivre des cures de désintoxication.
Le 3 mai dernier, à Bouillante, il s'est crû autorisé à dépasser les limites de la courtoisie pour s'en prendre à la septuagénaire et lui sauter dessus, l'agressant sexuellement.
Poursuivi , il a reconnu les faits mais n'a pas su les expliquer à la barre.Un passage à l'acte commis en dépit de l'âge de la victime.
Pour le Ministère Public, le prévenu savait très bien ce qu'il faisait. Il a considéré la victime comme un objet, faisant du sexe un jeu !
Une victime qu'il avait pris l'habitude d' embéter et de harceler.
Déjà condamné pour des faits de violence, notamment, il a cherché à faire passer la victime comme une provocatrice, ne respectant même pas l'âge avancé de celle ci.
Un argument qui s'est retourné contre lui au point d'écoper de deux années ferme de prison. Un délai de réflexion qui s'impose eu égard à ce comportement déplacé.
( Pierre Emmanuel pour Guadeloupe Justice )
Sombre affaire de moeurs au lycée agricole de Baie-Mahault! Hier, un professeur de Zootechnie a été condamné, par le tribunal correctionnel de Pointe-A-Pitre, à une peine de 12 mois de prison assortis du sursis ainsi qu'une interdiction stricte d'exercer toute activité avec des mineurs. L'homme de 59 ans aurait harcélé sexuellement ses élèves en tenant des propos tendancieux. Le ministère public avait requis 12 mois d'emprisonnement.
C'est en 2015, que la justice se penche rééllement sur cette affaire suite à des dénonciations d'un journal étudiant Rebelle. Après une enquête minitieuse, les autorités découvrent le comportement plus que déplacé, du fonctionnaire. Ce dernier sévissait depuis 1998 et aurait même menacé ses élèves!
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Ex footballeur professionnel, le Guadeloupéen Julio Colombo a été condamné, ce matin, par le tribunal correctionnel de Marseille, à 6 ans d'emprisonnement pour trafic de drogue international.
Malgré les huit ans d'emprisonnement réclamés par le ministère public, Julio Colombo a finalement écopé de 6 ans de prison. L'ancien prodige du football était interpellé le 8 juin 2015 en Martinique. Il faisait parti d'un vaste réseau mêlant la mafia calambraise, voulant échanger du haschich en provenance du Maroc contre de la cocaïne en Martinique. La perquisition sur un voilier à Saint-Martin faisait état de 89 kilos de cocaïne!
Ses comparses Martiniquais ont été condamnés à des peines allant de 4 à 5 ans ferme.
Hier, un agent d'entretien du collège de Morne-à-L'eau impliqué dans une affaire de corruption d'un élève autiste a été relaxé, par le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre.
Soupçonné d'avances à l'encontre d'un élève autiste de 15 ans le 9 décembre dernier, le contractuel de l'éducation nationale employé au collège Charles de Gaulle de Morne-à-L'eau a été totalement blanchi, dans cette affaire de moeurs! Après 3 semaines de délibéré et des réquisitions de 6 mois de sursis, c'est finalement la défense d'un homme « sans histoire » qui a fait foi, devant les juges du tribunal de Pointe-à-Pitre!
Pourtant pour le ministère public, l'affaire aurait dû être traité plus en profondeur avec une enquête judiciaire à la clé et non une comparution immédiate! En effet, le procureur a totalement soutenu la version de l'élève autiste « incapable de mentir vu sa pathologie comme l'a attesté l'expert ». L'adolescent attestait que l'agent exhibant son sexe lui aurait demandé de se déshabiller. Il n'avait cependant rien tenté et ne l'avait pas non plus agressé.
C'est finalement la défense qui a eu gain de cause puisque les accusations ont été reconnues sans fondement.
Comme pris de démence, un Sainte-Rosien de 20 ans insultait violemment un magistrat et des gendarmes le 22 novembre dernier. En effet, impatient après le renvoi de son affaire, le jeune homme excité lançait des « je vais koker ta chatte sale pute » ou encore « sale blanc » en direction d'une magistrate et des gendarmes. Les insultes auraient duré près de 4 heures de temps! Mieux, le 16 décembre en détention, il frappait un serveillant provoquant 11 jours d'ITT au fonctionnaire.
Entendu, il déclarait « j'ai mal agis mais j'avais faim » !
Le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre a délivré un mandat de dépôt et condamné le jeune individu à une peine d'un an ferme.
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