Le procès de Dominique Panol et de sa compagne, Patricia Ladrezeau, s'est ouvert cet après-midi devant la cour d'assises de Basse-Terre.Les deux accusés comparaissent libres. Le premier est poursuivi pour le meurtre de son fils, Terence, tout juste âgé de 18 ans, commis le 10 mai 2013 à Pliane Gosier. Il est sous contrôle judiciaire. La seconde est poursuivie pour violence avec arme n'ayant pas entrainée d'ITT.On est très vite entré dans le vif du sujet avec notamment l'audition de l'un des enquêteurs, le premier arrivé sur la scène du crime. Une audition qui laisse apparaître plusieurs failles dans l'enquête. Les précisions de Pierre Emmanuel.Deux enquêteurs de police ont été entendus cet après-midi. Et le moins que l'on puisse dire, c' est que si le premier est resté relativement distant avec beaucoup d'hésitations, pouvant laisser planer un doute éventuel; le second s'est montré beaucoup plus convainquant en évoquant, notamment, l'audition de l'aide-ménagère qui prenait soin de la mère de l'accusé, et qui a clairement évoqué des faits qui se rapprochent plus d'un acte volontaire que de celui d'un accident ou d'une légitime-défense comme l'entendent plaider les deux avocats parisiens de Dominique Panol.Une différenciation d'analyse et d' interprétation qui traduit une approche différente des évènements et qui laissent apparaître un certain nombre de failles au niveau d'une enquête où le premier enquêteur, sous les questions, notamment de l'avocat également parisien, des parties civiles, n'a pas été en mesure d'expliquer : d'une part pourquoi il n' y avait pas eu de prélèvements d'ADN sur deux pièces à conviction présumées.D'autre part, un autre élement troublant vient s'ajouter au dossier. Le coutelas que la défense prétend avoir été détenu par Terence et le bâton avec lequel la compagne de Dominique Panol aurait frappé la victime.Deux armes par destination que l'on a retrouvé au fond du jardin et non sur les lieux du crime comme si les lieux avaient été modifiés avant l'arrivée des policiers.Une enquête qui n'a pas pu, non plus, démontrer que Terence, le fils, avait eu des altercations physiques avec son père, Dominique Panol, et qu'en réalité les échanges entre les deux hommes, bien que tendus, n'auraient jamais emmenés ces derniers à s'affronter au corps à corps.Accident, légitime-défense, meurtre : les 3 thèses évoquées cet après-midi le seront, de nouveau, de toute évidence jusqu'à vendredi, terme annoncé d'un procès où jusque là il ressort, surtout, qu'un tel drame aurait pu largement être évité.Pierre EMMANUEL
18 ans de réclusion criminelle pour Pascal Laurent, l'aîné, reconnu coupable de tous les faits incriminés et 7 ans ferme pour Jimmy ( Alias Gambi G, l'un des leaders du groupe Chyen La Ri ), le cadet .
Il aura fallut 7 jours de procès, 8h de délibéré pour parvenir au jugement condamnant Pascal et Jimmy Laurent. Les deux hommes comparaissaient devant la cour d'assises d'appel de Basse-Terre pour des faits de viols sur mineure de 15 ans, proxénétisme aggravé et menaces et intimidation.
L'avocat général avait requis 20 ans de reclusion contre Pascal et 10 ans pour Jimmy. Il a été partiellement suivi. En première instance Pascal avait écopé de 20 ans ferme. Sa peine est réduite à 2 ans de moins en appel. Jimmy quant à lui avait écopé de 12 ans! Il obtient 5 ans de moins et se voit acquitté pour 2 des 3 viols.
( Pierre Emmanuel avec L.E pour Guadeloupe Justice )
Les frères Laurent n'en ont pas fini avec la justice. Jusqu'à Vendredi, Jimmy Laurent alias Gambi G ( un des leaders du groupe Chyen La Ri ) et son frère Pascal comparaissent de nouveau devant la cour d'Assises de Basse-Terre.Ils restent poursuivis pour viols en réunion sur mineure de 15 ans; menace ou acte d'intimidation pour déterminer une victime à ne pas porter plainte ou à se rétracter; agression sexuelle sur mineure de 15 ans en récidive et proxénétisme aggravé en récidive.
Dans le dossier des frères Laurent, aujourd'hui appelés à comparaître, une simple phrase oubliée dans le rendu du précédent délibéré, est à l'origine de la cassation du jugement des Assises. Jimmy, le cadet des deux, pensionnaire de la maison d'arrêt de Basse-Terre, avait écopé de 12 ans ferme. Son grand frère, Pascal, incarcéré en métropole, mais rapatrié en Guadeloupe pour le procès, avait écopé, lui, de 20 ans.
Ils sont soupçonnés d'avoir commis des pratiques criminelles au sein du salon de massage Zèbre et Citron. Là-bas, les deux accusés se seraient adonnés au trafic de drogue, blanchiment d'argent, pratiques sadomasochistes, et proxénétisme. L'une des jeunes filles, également maîtresse attitrée d'un des patrons n'était âgée que de 14 ans au moment des faits ! Des déclarations que contestent les deux frères.
L'audition des victimes apportera un éclairage certain sur cette sombre affaire de moeurs.
( L.E avec Pierre Emmanuel pour Guadeloupe Justice )
Suite du 3è...
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Au 3e jour du procès de Dominique P...